La Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, a rencontré aujourd’hui le Premier ministre du Luxembourg, Xavier Bettel, actuel président du Conseil de l’UE, afin d’examiner l’agenda de l’UE pour les 6 mois à venir et de fixer les priorités du mouvement syndical européen.
En tête de l’ordre du jour figuraient:
- La mise en œuvre rapide – et un appui financier des États membres – du plan d’investissement Juncker de 315 milliards €.
- Le plan de sauvetage de l’UE pour la Grèce – dont la CES pense que le prix à payer par le peuple grec est extrêmement lourd et élevé. La CES affirme que le plan doit à présent être mis en œuvre rapidement sans y ajouter de conditions supplémentaires, et qu’il faut en faire beaucoup plus pour relancer l’économie grecque et couvrir les besoins financiers actuels de la Grèce.
- La nécessité de résister aux tentatives du gouvernement britannique de miner les droits des travailleurs dans le cadre de sa « renégociation » avec l’UE, préalable au référendum – voir https://www.tuc.org.uk/international-issues/europe/employment-and-social-policy/eu-referendum-give-british-workers
- Une « meilleure réglementation » qui propose de nouvelles lois destinées à protéger les travailleurs, par exemple contre des dangers tels que les produits cancérigènes, plutôt que de retarder une telle législation au nom de la compétitivité, ou d’exclure les petites entreprises hors du droit de l’UE, ou de percevoir toutes les réglementations de l’UE comme un obstacle à la « compétitivité ».
- Un « paquet mobilité » qui soutient les droits des travailleurs en matière de liberté de circulation au sein de l’UE et assure un salaire égal à travail égal : lutter contre l’exploitation des travailleurs d’autres États membres de l’UE par des employeurs peu scrupuleux.
Outre Bernadette Ségol, la Secrétaire générale de la TUC, Frances O’Grady, et les syndicats luxembourgeois OGBL et LCGB, ainsi que le ministre luxembourgeois du Travail, Nicolas Schmit ont également participé à cette rencontre.